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Le musée de préhistoire de Tautavel, centre européen de la préhistoire, c’est un voyage en famille dans le passé
Aux confins de l’humanité
Direction Tautavel et son centre Européen de la Préhistoire pour la fête éponyme et ses nombreuses animations. Dans le sobre bâtiment du musée, une fourmilière de talents venus du monde entier pour explorer notre passé. Dès notre arrivée, rencontre avec Henry de Lumley qui a découvert le crâne de l’Homme de Tautavel. Voici 60 ans que le prestigieux paléontologue et sa femme planchent ensemble, une passion et une vie en partage.
Il répond aujourd’hui aux questions des visiteurs de tous âges. Vibrante envie de transmettre. Éveiller les enfants quand la curiosité est encore intacte. Franchir les barrières des générations et du savoir. Susciter des vocations, qui sait ? A côté de la table, trône le crâne, pièce maîtresse du musée.
Exhumé en 1971 lors de fouilles à la Caune de L’Arago, il est vieux de 450.000 ans et livre toujours des secrets. Quand la préhistoire rencontre la génétique et des avancées scientifiques majeures, c’est la saga de l’homme dans sa totalité qui peut nous être révélée.
Plus vrais que nature
Dans le hall et fabriqués en France selon les strictes consignes des chercheurs, des personnages criants de vérité illustrent les différentes évolutions de l’espèce humaine et la volonté de plaire en se parant d’ornements comme des coquillages. Dans des vitrines, les moulages de paysages nous montrent combien notre environnement est changeant, mouvant mais toujours vivant.
Des gestes pour comprendre la préhistoire
Descente au village où se déroulent les ateliers d’apprentissage des gestes premiers. Toute l’équipe est sur le pont et à pied d’œuvre. Directrice, conservateur, archéologue, paléontologue et médiateurs animent ces initiations.
Assis en rond, les enfants apprennent à faire du feu. Domestiqué et transporté, cet élément a changé la vie de nos lointains ancêtres. Ils pouvaient dès lors, s’abriter, cuire les aliments, se parler et faire société. Rassasiés et protégés, les hommes commencent à échanger, raconter et dessiner sur les parois.
C’est ainsi qu’est né l’art pariétal.
Nos jeunes amateurs s’y exercent aujourd’hui avec bonheur… Laisser son empreinte, un rêve ici réalisé. Dans les ateliers, on apprend aussi à lancer le javelot et tirer à l’arc pour chasser, pêcher et se nourrir. Des stages de survie pour la mise en pratique de ces techniques sont proposés aux plus grands. Plus loin, démonstration de taille d’outils en pierre et poterie. Ainsi présentée, la préhistoire devient concrète et ludique.
Halte fraîcheur
Sur le chemin du retour, halte fraîcheur aux Gorges de Gouleyrous, un beau site naturel et un espace détente le long du Verdouble. David le chargé de communication nous montre à Carla et moi, les aménagements prévus pour ce lieu préservé, mais si fréquenté en été. Un atout de charme pour cette vallée qui se dévoile et se découvre en toute sérénité.
Le stage de survie expliqué en vidéo par David Angelats, responsable communication au musée de préhistoire de Tautavel
Ayant appris et compris qu’on vient de très loin, nous retrouvons les commodités de notre temps présent, avec dans la tête, une certaine saveur d’éternité et de la gratitude pour nos si lointains ancêtres.
Plus d’informations
Pour avoir le programme des ateliers, visites guidées, journées survie, géologie et festival d’astronomie, cliquer ici
Pour organiser votre séjour : Bureau d’Information Touristique et Perpignan Méditerranée Tourisme
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