Le jour où j’ai décidé de partir à la conquête d’un vrai trésor …
Il ne s’agit pas d’une forteresse traditionnelle. Nichée sur le sommet d’une colline, celle de Salses-le-Châteauest bien plus discrète en apparence… En effet, son architecte Francisco Ramiro Lopez, qualifié de génie par Vauban, l’a faite enterrer sur sa demi-hauteur. Cela, fait d’elle la première forteresse adaptée au boulet métallique. Une grande innovation !
Mais ce qui m’a bluffée, n’est certainement pas ce à quoi vous vous attendez !
Ce ne sont pas ses murs qui peuvent atteindre 12 mètres de large, ses 2 km de galeries, ses 400 points de tirs, ses tours et courtines… non ce qui m’a bluffée, c’est le temps qu’il a fallu pour la construire : 7 ans de 1496 à 1503 ! Alors laissez-moi vous dire que quand je vois le temps qu’il a fallu pour construire ma maison (plus d’un an pour 120 m²), je me pose des questions…
La forteresse était qualifiée de « bunker », il s’agissait d’une vraie prouesse dans le domaine de l’innovation, son architecture était intimement liée aux forteresses mauresques.
Certains disaient qu’il s’agissait du chantier du siècle ! Que ce soit en terme de coût, Isabelle de Castille aurait versé 20% du trésor de Castille pour la financer, qu’en terme d’aménagement.
Tout avait été pensé, réfléchi, mesuré.
Et pour preuve, la chambre des Vannes permettait la distribution de l’eau dans tout le rez-de-chaussée, elle jouxtait la boulangerie où le four chauffait toute la journée. Celle-ci se transformait alors en salle de bains et parfois même en hammam !
Pour finir, j’ai pu accéder au chemin de ronde tout juste ouvert au public. Et quel spectacle ! Un vrai tableau, une vue à 360° : l’étang de Salses, les Corbières et le mont Canigou… Quel privilège !
En quittant la forteresse de Salses, et son magnifique panorama, j’ai comme un goût d’inachevé. Ma journée doit se terminer comme elle a commencé, en apothéose ! De plus, nous sommes le 2 juillet, l’été est bien au rendez-vous, le soleil est au zénith. Hors de question de ne pas passer voir notre chère Méditerranée…
Me voilà partie vers Le Barcarès et son célèbre Lydia seul paquebot ensablé au monde. En passant devant ce bateau, je retrouve mes 20 ans : en fermant les yeux je pourrais presque entendre les tubes de ma jeunesse. C’était la discothèque du moment et croyez-moi, des cœurs ont chaviré !
A proximité immédiate, une façade bleue et blanche avec écrit Lap’s. Une invitation à la détente où pendant un « laps » de temps, vous aurez l’impression d’être au bon endroit, au bon moment.
Sable doré
Mer d’huile
Serviette et maillot
Livre
Je suis prête…!
Après ce moment de détente, me voilà repartie vers Torreilles par un chemin piéton qui mène directement à la grande bleue. Ça y est ! Je l’aperçois la cabane de Robinson Crusoé. Robinson est là, assis sur sa chaise, le temps semble être suspendu. Un doux méli-mélo d’objets posés ici et là. Je scrute tout et me rends compte que tout est à sa place…
La journée se termine, il est temps de retourner à Perpignan. Encore une fois, les Pyrénées-Orientales ont tenu leurs promesses…
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