Prendre de la hauteur vous tente ? Suivez-moi pour un grand bol d’air pur
Allez, je file en Capcir, à 1600 m d’altitude, pour un pur moment de détente en montagne
Le soleil brille, l’air est pur et vivifiant, le paysage grandiose, les sommets majestueux, les fleurs me font une démonstration de couleurs, alors je vous dis : « Bienvenue à la montagne ».
Loin de l’agitation des stations balnéaires, se cache le lac de Matemale avec sa plage particulière entièrement aménagée. Pas question de faire quelques brasses pour y arriver, j’ai tout simplement traversé la forêt de la Matte. Ce que je peux vous dire, c’est qu’horizontaux ou verticaux, ces paysages de montagne m’ont toujours fascinée et pour cause, j’y ai vécu pendant quelques années.
La base nautique l’Ourson est située dans une anse abritée, en bordure du lac de Matemale. Il y règne une grande effervescence digne des bords de mer car les familles se retrouvent pour partager des moments d’exception. Une ribambelle de pédalos, de canöes, de dériveurs attendent les prétendants. Autant vous dire que la plage s’est déplacée, tous les ingrédients sont là : le parasol, les serviettes, les effluves d’ambre solaire…. Seul le sable a laissé sa place au tapis de verdure, bien plus confortable.
Je pose mon sac à dos avec tout le nécessaire pour passer une belle journée au grand air avec une pincée de bonne humeur. Comme je l’ai décidé, je vais tester l’activité pédalo sur le lac, sans vague, avec les montagnes en toile de fond. Bien sûr, j’aurais pu aller à la rencontre de sensations fortes, comme par exemple faire du VTT sur les pistes de ski ou bien m’envoler avec un parapente, mais j’ai pris l’option de profiter du temps qui passe et je n’ai pas été déçue, loin de là.
D’un pas décidé, je réserve mon pédalo, rouge de préférence, au moins je serai visible, sait-on jamais. Rien de plus simple, aucune qualité physique n’est requise, si ce n’est la plus importante : savoir nager. Équipée du gilet gonflable (sécurité oblige), de chaussures pour mon confort personnel, me voilà parée pour partir à la conquête du lac.
Dès les premiers coups de pédale, je quitte la rive et un superbe panorama s’offre à moi. Trois mots pour définir cet instant magique : « silence, fraîcheur, pureté ». Comme le quotidien me paraît loin… Je dirais même que je l’ai laissé en plaine. Bien sûr l’eau n’est certes pas bleue, mais suffisamment claire pour apercevoir un banc de poissons qui s’agitent, dérangés, sans doute, par mon pédalage dynamique.
C’est à ce moment que je croise un véliplanchiste, qui pour tout vous dire est en sérieuse difficulté pour avancer et pour cause, il n’y a pas de vent. Pour moi, vous vous en doutez, c’est l’idéal. Je ne fournis aucun effort, le pédalage est souple, tranquille et me dirige au grès de mes envies. Plus loin, des adolescents, accompagnés du moniteur, apprennent le maniement du dériveur. Je me rends compte, très rapidement, que le lac est un lieu convivial, multi-générationnel où toutes les activités nautiques se côtoient.
Retour sur la rive
Je décide de rejoindre la rive opposée à la base nautique, car, juste pour mon plaisir, j’ai envie de faire le trajet inverse pour apercevoir au premier plan, cette forêt verdoyante qu’est la Matte et en arrière-plan, le village des Angles construit sur les pentes du Mont Llaret, sur le plateau du Capcir.
Je ramène le pédalo, ravie d’avoir parcouru cette immensité, cette étendue dédiée aux sports nautiques. C’est donc allongée sur ce tapis de verdure, appréciant les caresses du soleil sur mon visage, que je m’octroie une sieste bien méritée.
Une chose est sûre « buller » est tout à fait possible à la montagne pour les amoureux du moindre effort. C’est tout naturellement, que je vous dis à très vite.
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