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La pêche à la mouche, un art de vivre

23 juin 2016.Chantal LIGI

Voilà comment « j’ai fait mouche » à la pêche

La pêche à la mouche a toujours éveillé ma curiosité, mais de là à me lancer pour appréhender cette discipline, me paraissait compliqué. Je garde en mémoire ce magnifique film de Redford : « Et au milieu coule une rivière », une nature exceptionnelle, une gestuelle du lancer hypnotisante, cette perfection en « ferait flipper plus d’un ».

Gonflée à bloc, excitée de commencer, pressée que le jour se lève, pour enfin essayer cette pêche magique. Il faut tout de même, que je sois objective. Si je veux arriver à lancer ma mouche, un professionnel est indispensable. Eh oui ! C’est comme au tennis ou au golf, il est primordial de bien commencer pour ne pas prendre de mauvaises habitudes.

Mais, quelle idée à bien pu me « piquer », le temps d’une matinée, de vouloir être un « pêcheur moucheur » au féminin, s’il vous plait !

J’ai pris les devants, me suis renseignée auprès des « pêcheurs moucheurs », des anciens, qui connaissent parfaitement les lacs de pêche.

J’ai trouvé un matériel sympa, l’ai préparé soigneusement, émerveillée devant la boite à mouches de Thierry, somme toute indispensable pour bien démarrer. J’ai consacré un peu de temps pour travailler le lancer, surtout pour ne pas être trop ridicule au milieu de ce monde, tout de même très masculin.

C’est donc accompagnée de Thierry, que j’arrive au bord du lac. Le soleil inonde l’étendue d’eau, les premiers poissons commencent à bouger. Je m’approche discrètement de la bordure du lac et je suis enfin prête pour faire mon premier lancer.

Et là, des « moucheurs » commencent à fouetter à 20 mètres de nous. Le charme est rompu, même si je suis tolérante, j’ai envie de crier, de la traiter de tous les noms de volatiles et surtout de leur expliquer, que ce n’est pourtant pas si difficile de se trouver une place plus loin, nous ne sommes pas au bord d’une marre à canards !

C’est donc, très appliquée, que je reprends ma canne à lancer. Et si je revenais bredouille ? Thierry me rassure, il y a toujours quelque chose à apprendre au bord de l’eau. Mon envie de défendre le côté sportif de ce loisir, a pris toute son importance et loin de moi, la volonté de remplir mon congélateur.

Même, si ne n’ai pas eu l’occasion de gracier un combattant en le remettant à l’eau avec précaution, je me suis enrichie en apprenant quels sont les insectes qui nourrissent les truites fario, le respect des poissons dans cet art magnifique qu’est la pêche à la mouche.

Je ne connaissais rien à ce loisir, mais mon ressenti est que la pêche est un espace de liberté et de bonheur à l’état pur et doit le rester.

Si vous aussi, vous vous lancez, bonne pêche !

Pour l’organisation de votre séjour : Fédération de Pêche des Pyrénées-Orientales

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