Classé Grand Site de France, baigné de soleil, le refuge de Sant Guillem vous ouvre les portes d’une belle aventure dédiée aux activités de pleine nature et à la découverte d’un patrimoine généreux
Ce vendredi après-midi, je me rends en compagnie d’Aurélie, une universitaire passionnée par cette terre du Haut Vallespir, au refuge Sant Guillem, dans la haute vallée de la Coumelade.
Porté à bout de bras par le charismatique Christian Bourquin, ce 5ème refuge a vu le jour en juillet 2015 et permet de vivre l’expérience du tour du Canigó en 5 jours de randonnée et 5 nuits. Une plaque dans la salle à manger rend hommage à l’amoureux de la montagne pyrénéenne, hélas disparu.
Passer une nuit à Sant Guillem, c’est vivre une expérience multiple, familiale, montagnarde et écologique. Stéphane, Myriam sont les gardiens passionnés et engagés des lieux. Avec leurs trois enfants Milan, Nil et Lila, ils accueillent, hébergent, restaurent et conseillent les randonneurs, marcheurs ou naturalistes passionnés qui passent dans ce refuge de moyenne montagne, à la portée de tous, profanes ou initiés.
Nul besoin d’être un sportif de haute volée pour atteindre le refuge ; depuis le hameau de La LLau (Le Tech), une heure trente de marche suffit et une piste pour véhicules tout terrain arrive tout près.
Pour l’heure, Myriam veut me montrer l’arboretum ; avec Lila juchée sur ses épaules, elle se fraye avec aisance un chemin, à travers la forêt d’essences méditerranéennes endémiques, tout en évoquant les projets à venir comme l’installation de grands jeux en bois ou d’autres aménagements.
Au retour de la promenade, le dîner est prêt, Stéphane a concocté un repas de produits locaux, secondé par le jeune Nil qui adore la cuisine ou son père, ou les deux… Repas convivial et vrai moment de partage avec un couple franco-allemand de jeunes musiciens harpistes dans un grand orchestre à Berlin. Ils font l’expérience du tour du Canigó, avec des étapes dans les refuges.
Après une nuit dans une chambre nette et fonctionnelle et un petit déjeuner exclusivement local, je me rends à « l’aplec » de l’ermitage de Sant Guillem de Combret, juste au-dessus du refuge, un sanctuaire du Xème et XIIème, inscrit aux monuments historiques, occupé et restauré avec opiniâtreté par une famille de la vallée.
La toiture, le cadran solaire et la porte de la chapelle au beau chevet pré-roman ont été rénovés, mais il faut encore engager des frais pour restaurer le rétable et les différentes statues. Après la bénédiction d’usage par un prêtre globe-trotter et gastronome, un apéritif est servi dehors, au soleil. La vénérable cloche en fer forgé du Xème siècle (une des plus anciennes productions campanaires de France) est de sortie, posée sur la table, Henri le maître des lieux, me raconte l’histoire de la vallée, de sa famille et nous nous découvrons même des ancêtres communs.
De retour au refuge, il est temps de refermer cette parenthèse enchantée comme un album coloré, parfumé, empreint d’émotions et de rencontres. Sur le chemin du retour avec Philippe, de la Communauté de Communes du Haut Vallespir, nous évoquons les projets d’aménagement en cours et surtout le festival « Jazz en Tech » qui a lieu en Juillet avec de très grands musiciens. Un vrai passionné pour cette terre d’exception dans les Pyrénées-Orientales.
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